LAROQUE, secret d’histoire
Cette famille dont les membres ont écrit leur nom « La Roqua », « Rocque », « La Roque » puis « Laroque » a occupé dès le XIVème siècle une haute position à Saint Macaire ; en 1348 Amanieu de Laroque fut récompensé par le Roi d’Angleterre Edouard III pour son engagement à ses côtés.
De 1438 à 1773 les La Roque furent jurats de Saint Macaire. Le Baron de Laroque qui occupait l’imposant château de Budos est issu de cette famille. Par alliance, le nom sera repris par la famille Pujoulx et par la famille Mondiet.
Il existait au XIX siècle un « Mondiet de Laroque » à Saint Pierre d’Aurillac, propriétaire des terres des terres actuelles, la rue principale sera nommée Lieu dit de « Laroque ».
Joël Baudet, mars 2008
(Histoire de Saint Macaire par désiré Antoine Virac édition 1890)
Une histoire de famille
« Le plus beau des métiers, mon fils, c’est de vivre sa passion. Ton arrière-grand-père, ton grand-père et ton père étaient des passionnés. La passion est excitante, elle est agissante mais attention elle ne connaît pas la fatigue et ne s’accorde aucun repos. Alors, quels que soient tes choix, je serai toujours là pour toi »
Pierre Dieuxyssies
On ne devient pas paysan, on naît paysan et c’est ainsi qu’Armand, Robert, Bernard et enfin Pierre et Mélina Dieuxyssies se sont succédé sur les terres familiales. Très jeune, au son des vendanges, la succession devient une évidence pour nous.
Bien plus qu’un métier, une passion où l’amour de la terre nous détourne de tout autre projet de vie. Le poids de l’héritage ne doit pas nous empêcher d’avancer car les enjeux d’aujourd’hui sont différents de ceux du passé. Ainsi, les paroles des anciens raisonnent mais c’est bien notre empreinte que nous donnons à nos vins aujourd’hui.
Le vin est avant tout une aventure humaine, une histoire d’hommes et de femmes, une passion guidée par des convictions, des certitudes et des doutes. Mais face aux colères du climat, chaque millésime nous demande de faire preuve de beaucoup d’humilité car nos certitudes deviennent vite illusoires. L’abnégation est une vertu, on s’oublie, ne pensant plus à soi-même, à son propre intérêt au bénéfice de chaque millésime, parfois au-delà du raisonnable.